Par Mylène Gagnon, Leader doTERRA
Je me souviens clairement de cette discothèque rurale au milieu d’une réserve de l’Unesco à Cuba où je séjournais dans le cadre d’un stage en tourisme. Seule étrangère à des palmiers à la ronde, j’avais décidé de socialiser avec la population en participant à une soirée dansante où je me retrouvais seule spectatrice. Timide, je sirotais un jus de mangue alors que tous les locaux s’amusaient follement aux rythmes des congas!
Visiblement, mon corps n’avait aucune envie de bouger les hanches qui étaient maîtrisées jusqu'ici par mon esprit rigide et contrôlant. Pourtant, mon cœur vibrait d’émerveillement, s’imaginant pour un instant être la protagoniste du film Dirty Dancing qui virevoltait gaiement dans les bras d’un Johnny Castel cubain. Sur la piste, des gens extrêmement heureux, vivants, épanouis bougeaient avec aisance leurs corps magnifiques.
Quel paradoxe pour la nord-américaine en moi! Comment des gens vivant en constante subsistance pouvaient-ils s’abandonner avec autant de légèreté? Pourquoi moi, enfant de l’abondance, je me butais à avoir du plaisir avec simplicité? Avais-je accordé trop d’importance à l’enveloppe du corps? Est-ce que mon être physique était réellement connecté à mon cœur d’enfant, à mon esprit de fête? Pourquoi j’emprisonnais mon désir d’expression? Pourquoi mon esprit négligeait l’envie d’évacuer la joie, la vitalité?
À mon retour de voyage, j’ai contacté une école de danses latines et je me suis laissée guider un pas à la fois. Les premières heures n’ont pas été de tout repos. Je vivais une constante querelle entre mes pieds et mes mains, je ne suivais pas le rythme et j’avais clairement une absence de talent naturel. Mais comme j’avais besoin d’interpréter cet amour vibrant qui bouillait en moi, je me suis entraînée à devenir meilleure chaque fois qu’une mélodie retentissait.
Peu à peu, la danse me transformait. Mon corps physique se réjouissait de tous les bienfaits que l’activité lui procurait : résistance cardio-vasculaire, force musculaire, souplesse. L’esprit palpitait d’accomplissement grâce à ma rigueur, ma constance et ma discipline d’entraînement. Et le cœur, lui, découvrait sa vérité dans chacun des styles : la salsa devenait mon énergie vitale, la bachata, l’interprétation de mon pouvoir féminin, la kizomba, ma connexion à l’essentiel. Et ainsi, lorsque le corps s’est mis à valser avec mon cœur, mon esprit s’est réjouit d’autant de liberté et de bienveillance!
10 raisons pour danser
Danser pour mieux me comprendre (cœur, corps, esprit).
Danser pour évacuer mon stress.
Danser pour la joie, la candeur, l’énergie, le cardio.
Danser pour aimer mon corps.
Danser pour vibrer et me sentir vivante.
Danser pour communiquer avec les autres.
Danser pour socialiser et me faire de nouveaux amis.
Danser pour avoir confiance en moi.
Danser pour travailler ma mémoire et ma concentration.
Danser pour laisser aller ma créativité.
10 idées pour danser dans le plaisir
Mettre ma chanson préférée et improviser une chorégraphie 15 minutes dans mon salon.
Créer une mini-disco avec mes enfants le samedi matin. Boost d’énergie et bonne humeur assurés!
Danser un slow avec mon amoureux.
Assister à un atelier d’initiation dans une école de danse près de chez-moi (salsa, hip hop, country).
Valser devant le miroir en sortant de ma douche.
Danser lors d’un spectacle en plein air même si tout le monde reste assis.
Bouger sans me soucier du regard des autres.
Oublier la perfection, l’erreur est mon meilleur maître.
Prendre un cours d’aqua danse, zumba, afrobeat.
Regarder un film de danse et rêver d’être la star!
Quand as-tu dansé la dernière fois?
- Mylène
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